mercredi 21 mars 2012

Réfection des murs de l'escalier sur 3 étages...

A venir prochainement sur ce blog :

Nous attaquons la réfection de la cage d'escalier de l'immeuble selon une technique ancestrale; l'isolation en torchis allégé (mélange paille + terre) enduit de terre et pour le rez-de-chaussé un enduit à la chaux.


à bientôt,
Stéphane

samedi 17 mars 2012

Petite parenthèse concernant la réfection du plancher de la chambre.

Voilà, la chambre retrouve un air un peu familier...


Ne reste plus, ensuite, qu'à remettre en place les dalles du plancher que nous avions conservées.

... que nous déversons entre les solives sur une épaisseur de 8 centimètres. Cela a pour effet d'améliorer l'isolation acoustique (ressort + masse) de façon efficace sans trop d'effort et de préparation et pour un coup extrêmement réduit !

... et avec l'aide de Vincent et de mon père, nous montons 80 seaux de terre au deuxième étage...
Ho hissse !

Afin de rattraper la hauteur initiale de mon plancher avant travaux, je replace, par dessus l'aggloméré, des solives de 15 cm qui permettent de compenser la disparition de la dalle qui faisait office de "masse"...



La pose des dalles me permet de démarrer réellement mon chantier. Ici, positionnement des semelles et des rails pour la cloison du placard et, pour retrouver ma hauteur initiale, remplissage du vide par de la terre sèche.


Remplacement des pièces avant la pose de dalles hydrofuges de 35mm d'épaisseur pour le plancher...

On voit bien ici, de quelle manière les cloisons du placard de l'entrée et l'habillage des murs ont été tronçonnés pour dégager la dalle et la maçonnerie.

Un joli duplex avec ma voisine !!

Les solives atteintes par le champignons sont soigneusement sélectionnées et débitées par le charpentier.

Enduit de finition en terre sur le mur de la chambre.

Je découvre à ma grande surprise et malgré la trame, une jolie fissure derrière le volet intérieur.
( !?) Même pas grave.


Et on remet les meubles en place sept mois après le début des travaux !


Une fois les enduits terminés, je repasse une couche de peinture sur la partie haute du mur et sur les baguettes de finition...



Même chose pour le reste des murs mais en plus rapide avec un geste plus assuré !!


Après application de la seconde couche.

La toile de sisal que j'avais mise de côté pour offrir une armature à l'enduit de finition s'avère trop épaisse et les mailles pas assez espacées...
Ici, ma première couche d'enduit n'est pas assez humide, au contact du mur c'est encore pire, résultat, j'ai du mal à insérer la trame. Pour les autres murs, je prépare un enduit plus "humide" et j'applique la trame plus rapidement...

Vient ensuite la deuxième couche d'enduit qui recouvre la trame.


Allez, je me jette à l'eau ! Mon premier enduit tout seul...
Voici, la première couche dans laquelle je vais tenté d'insérer une armature.
La terre récoltée à Rogerville étant assez argileuse, les tests préalables ont montré qu'un dosage d'un volume de terre pour deux volumes de sable offrait un bon rendu, sans fissuration ni "farinage".


Je pose ensuite les plinthes et les baguettes de finitions qui encadreront l'enduit...


... puis une deuxième.


Le badigeon est appliqué au rouleau. Une première couche...


Préparation des matériaux pour l'application d'un badigeon amélioré d'un pourcentage de farine de blé. Mon manque d'expérience dans le domaine me pousse à prendre des précautions qui ne sont peut-être pas nécessaires mais j'ai préféré plus que pas assez...!


Suite à l'intervention de l'entreprise pour le traitement du mérule, la partie basse des murs de ma chambre a été tronçonnée sur une hauteur de 80 cm environ. Après avoir remplacé l'isolant, les rails et le placo, j'entreprends une finition à base de terre sur une hauteur d'un mètre.

vendredi 9 mars 2012

Dans l'ancienne porte de la chambre...

Rayon matinal de soleil hivernal sur le mur de terre.


Installation du radiateur.


Après séchage.



Les outils de base.



...et je commence à appliquer l'enduit de finition de haut en bas en prenant soin d'humidifier la surface.


Lorsque tout est sec et nettoyé, j'encadre l'espace de la porte...


A la fin, l'enduit de corps permet de retrouver l'épaisseur du mur de brique...

La fibre de sisal qui provient des sacs de café de la brûlerie d'en face, offre une bonne adhérence et une bonne trame de renfort pour l'enduit.



Une fois le mélange paille+terre sec, j'applique l'enduit de corps (mélange terre+paille) en renforçant la zone sur la pièce de bois.

Fin du remplissage paille+terre.


Réalisation d'une niche arrondie avec de la cagette. C'est surement pas très protocolaire mais ça a marché!

Ça monte, ça monte !




Quand ça sèche d'un côté on va de l'autre...! Retour sur la partie basse du mur.


Le tasseau vertical est enrobé devant et derrière par le mélange, il offre ainsi une armature à la paille.

...jusqu'à ce qu'il soit décoffré pour bien sécher.


Un mélange maigre de paille et de terre est tassé dans le coffrage...


Fixation de quelques planchettes pour la tablette (ça rime) !


Un morceau d'OSB vient offrir un fond plus résistant qu'une simple feuille de placo pour fixer le miroir récupéré d'une vieille salle de bain.


Pour la partie haute la technique diffère. Il s'agira plutôt d'un remplissage avec un mélange paille+terre banché, d'un enduit de corps et d'un enduit de finition.


Et on continue à monter...


Une gorge assez profonde pour enfouir le tasseaux avec la prochaine rangée de briques...



Par sécurité, je place deux tasseaux de bois qui seront intégrés au mur.


Les briques sont parfaitement modulables ce qui permet d'intégrer tout élément structurel ou électrique. Il faut juste que la scie n'ait pas perdu toutes ses dents en tombant sur des cailloux...!



Ne pas oublier d'humidifier de nouveau la brique avant d'appliquer la colle !


Pour la colle, je suppose qu'un mélange de terre+sable+eau conviendra bien à ce projet.
Les proportions sont celles observées lors des essais pour l'enduit de finition.


Ma première rangée de briques. Les briques se laissent même découper par une vieille scie égoïne... Au préalable, le câble du radiateur a été tiré dans une gaine jusqu'à son raccordement initial.

39 briques en adobe sont nécessaires pour le remplissage de la partie basse du mur qui accueillera le chauffage. Elles sèchent à tour de rôle sur les rebords de fenêtres de la copropriété et sous le beau soleil chaud de l'automne 2011. Ici, un temps menaçant m'oblige à rentrer mes petites "brebis" bien au sec !

Dégagement du placo côté chambre seulement jusqu'à faire apparaître la structure bois...

J'ai profité des travaux de réhabilitation pour dégager, en partie, un ancien espace de passage condamné de longue date et en faire un lieu d’expérimentation et de découvertes des principes constructifs écologiques liés à la terre. Tout frais sorti de mon stage en "construction paille et enduits terre" avec André de Bouter (www.lamaisonpaille.com), j'avais envie de mettre rapidement en application ce que je venais d'apprendre et au passage, d'améliorer le confort de notre chambre. L'idée d'un mur accumulateur de chaleur, s'est tout de suite imposée, puis la niche avec le miroir et la tablette ont suivi le même chemin...